La Terre et la Lune

La carte de la pollution lumineuse

Cette carte a été construite à partir des données du programme participatif Globe at Night  . Depuis 2006, des astronomes amateurs relèvent un ensemble de données liées à la pollution lumineuse à l'endroit où il se trouvent : les coordonnées du lieu et l’heure d'observation, la couverture nuageuse, les constellations observées, ou encore la luminosité maximale qu'ils arrivent à percevoir (magnitude en astronomie).

Le programme compte de plus en plus de participants et gagne donc en précision sur les dernières années.

Chaque année depuis l’existence du programme, le site fournit les données brutes (sous différents formats) et une carte fixe des points d’observation associés à la luminosité relevée.

Pour obtenir cette première carte, il a suffi de télécharger tous les fichiers bruts de données et de les ajouter dans la plateforme comme différents composants d’une même source. La plateforme « reconnait » automatiquement les coordonnées contenues dans les fichiers et les affiche dans un jeu de données unique, sous forme de « fiche d’observation » géolocalisée :

Chaque point géographique est donc associé aux informations textuelles de la mesure, mais toutes les années sont mélangées et l’affichage des points de dépend pas de la luminosité mesurée.

J’ai donc utilisé l’éditeur de carte d'OpenDataSoft, qui permet de construire facilement une carte basée sur des jeux de données géographiques différents. Ici, je souhaitais afficher plusieurs années de mesures de la luminosité selon une échelle de couleur commune. Je n’avais jamais utilisé cet éditeur de carte, mais il est accessible à tous et je n’ai eu besoin que de quelques explications pour réaliser rapidement cette première carte. Ainsi, pour passer des images figées du site source à cette carte personnalisée des mesures de luminosité et filtrable par année, peu d’étapes ont été nécessaires :

  • Ajout du jeu de données précédemment créé dans l’éditeur de carte, chaque fois filtré sur une année différente
  • choix d’une représentation des données en "carte de chaleur" (heatmap en anglais) sur un fond de carte sombre,
  • définition d’une échelle de couleurs fine (7 couleurs ici) pour que les données s'affichent avec un point d'autant plus lumineux que la luminosité minimale des étoiles observées est faible
  • personnalisation de chaque élément des 10 couches de données (affichage des informations, couleurs et logos...)
  • insertion de la carte créée dans une nouvelle page et personnalisation des couleurs (HTML).

La carte des communes françaises agissant pour la protection du ciel nocturne

L’ANPCEN, Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l'Environnement Nocturnes, décerne un label national aux « Villes et Villages Étoilés » qui agissent contre la pollution lumineuse du ciel nocturne par des « choix d'éclairage extérieur visant à prévenir, limiter et supprimer les nuisances lumineuses » et à préserver la « capacité d’observation du ciel nocturne pour les générations actuelles et à venir ».

Ces communes cherchent à prendre en compte les impacts de cette luminosité nocturne « sur la biodiversité et les paysages nocturnes, sur le sommeil et la santé des habitants » et à favoriser « les économies d'énergies, la limitation des gaz à effet de serre induits, l’éco-conception et le recyclage des matériels utilisés ».

Voici la liste et l'emplacement de 371 communes labellisées en 2017, filtrables par département, région ou nombre d’étoiles du label :

La carte des villes labellisées classées par nombre d’étoiles permet une vision plus globale : la répartition géographique sur les différentes régions françaises apparait clairement, ainsi que le faible nombre de villes ayant la note maximale de « 5 étoiles »:

On peut afficher un graphique en barres du nombre d’étoiles:

Ou afficher les régions qui ont le plus de communes labélisées:



La liste des communes labellisées en 2017 a été publiée dans un fichier PDF. Il a donc fallu transposer (par copier-coller) ces listes de villes issues de plusieurs tableaux différents vers un tableau, initialement composé de deux colonnes : le nom de la commune et le nombre d’étoiles. Les processeurs géographiques de la plateforme ont permis de lier ces noms de communes à des coordonnées géographiques, puis de récupérer les noms des départements et des régions auxquelles elles appartiennent.

La carte des météorites répertoriées

Ce jeu de données référence plus de 45 000 météorites : il associe les coordonnées du lieu où la météorite a été récupérée à des informations textuelles.

Les météorites dont on ne connait pas la provenance ont été positionnées sur 0° de latitude de longitude, ce qui explique le grand nombre de météorites trouvées dans l’Océan Pacifique.

La partie "Analyse" montre en un coup d’œil les pays où on a relevé le plus de météorites. Le biais d’observation est notable : on relève davantage de météores dans les pays étendus et comprenant des zones désertiques : Oman, Libye, Australie, Algérie...

Il est aussi possible de rechercher des informations sur une météorite donnée sous forme de tableau ou de carte. Ainsi, ma famille avait mentionné la chute d’une météorite dans notre ville d’origine : une simple recherche m’a indiqué qu’une météorite de 3200 g était effectivement tombée près de chez nous en 1803.

Ce jeu de données provient de la plateforme Open Data de la NASA, qui apporte un premier accès limité aux données : un aperçu paginé du tableau de données, la possibilité de construire une visualisation, et un accès aux cartes après inscription.

Les données qui proviennent d’autres portails de données ouvertes ont l’avantage d’être déjà structurées pour un traitement automatique : l’insertion du lien des données source dans la plateforme permet d’afficher immédiatement une carte des données et de faire une mise à jour régulière et automatique de la carte.

Les rapports de météores et boules de feu par la NASA (JPL)

Ce jeu de données concerne les rapports de météores et boules de feu qui sont effectués par la NASA (Jet Propulsion Laboratory).

Les données sont consultables sous forme de tableau

ou de graphique (nombre de signalements par année + moyenne des vitesses et altitudes)

Après l'impact notable d'un astéroide en Aout 2017, j'avais partagé des informations supplémentaires sur l'impact dans un tweet . Il a ensuite été cité dans le journal Space.com .

Carte des observatoires en France et codes des observatoires mondiaux (MPC)

Ce jeu de données rassemble la liste de tous les codes officiels attribués aux observatoires dans le monde par le Minor Planet Center ainsi qu’une carte des observatoires en France.

On peut aussi filtrer les résultats selon les régions et départements des observatoires français. Un graphique (« Treemap ») montre le nombre d’observatoires par région française :

Carte et liste des installations de la NASA aux États-Unis

Voici la carte et la liste des installations de la NASA:

Les visualisations de l’onglet personnalisé permettent d’analyser rapidement le contenu des données : « treemap » du nombre d’installations de la NASA par état, barres du nombre d’installations par ville et par code postal, courbe par date de création.