Les catalogues & référentiels

Le catalogue des exoplanètes connues

Les exoplanètes sont des planètes situées en dehors du système solaire. La première a été découverte en 1995 à l'Observatoire de Haute-Provence, on en connaît maintenant plus de 3800. Les enjeux de la détection d’exoplanètes sont importants : les planètes semblables à la Terre (composées de terre, à la bonne distance de leur soleil et pouvant abriter de l’eau liquide) sont les meilleures candidates à la vie extraterrestre.

Ce catalogue est automatiquement mis à jour, il est issu du site exoplanets.eu qui recense toutes les exoplanètes découvertes. La vue « Tableau » permet d’afficher au même endroit beaucoup d’informations chiffrées décrivant ces planètes, et d’effectuer facilement des tris ou recherches sur ces informations, et des filtres sur certaines données : masse, excentricité, inclinaison, méthode de détection, molécules détectées, coordonnées, distance…

Différents graphiques sont rassemblés dans l’onglet « Dataviz » :

  • les principales méthodes de détection de ces 4000 exoplanètes
    • Primary transit / Transit : lorsqu'une planète passe devant son étoile, la courbe de luminosité observée de cette étoile baisse. L'ampleur de la baisse permet d'évaluer la taille de la planète.
    • Radial velocity / Vitesse radiale : la perturbation gravitationnelle provoquée par une planète qui tourne autour de son étoile peut être détectée. L'importance de la perturbation est liée à la masse de la planète.
    • Imaging/ Imagerie : les planètes peuvent être visibles sur des photos de télescopes.
    • Microlensing/ Lentille gravitationnelle : un objet massif au premier plan (l’étoile) dévie la lumière d’une étoile lointaine en arrière-plan. Une étoile possédant une planète déviera différemment la lumière.
  • les découvertes par année et par méthode de détection
  • la masse moyenne de ces planètes (les grosses planètes sont plus faciles à détecter)
  • ou les 10 molécules les plus détectées (12 détections de molécules d’eau)

Le catalogue global NGC, IC et Messier

Les possibilités de tri, filtre, recherche, partage, analyse… de la plateforme sont encore plus utiles et pertinentes sur des catalogues volumineux : les 110 références de Messier ont été intégrées dans le New General Catalog et l’Index Catalog. Le tout comprend 14000 objets célestes et beaucoup de données chiffrées utiles aux astronomes : types d’objets, coordonnées célestes, luminosités mesurées…

Plus que le nombre de références, c’est la structure de ce catalogue qui a rendu son traitement complexe : trois types de références de catalogues différents y sont intriqués. Ainsi, un objet céleste a toujours une référence IC (Index Catalog), à laquelle est souvent associée une référence NGC (New General Catalog) et/ou une référence M (Messier), avec parfois des doublons. Ne pouvoir afficher que les références d’un catalogue donné et les trier différemment prend tout son intérêt : c’est l’utilisateur qui choisit la manière dont il veut consulter le catalogue, le trier, le filtrer, le manipuler.

L’onglet Analyse permet de voir quels sont les types d’objets les plus référencés dans ce catalogue:

La manipulation des menus déroulants de cet onglet permet de « fouiller » différemment dans les données, de faire des essais et de les comprendre autrement. Par exemple, l’affichage de la luminosité de surface de ces 14000 références sous forme de nuage de points met en évidence une répartition intéressante (plus le chiffre est élevé, moins l’astre est lumineux):

Deux jeux de données qui comportent des informations communes peuvent s’enrichir mutuellement. Sur Datastro, les 110 références des objets de Messier (M1, M2…) se retrouvent dans deux jeux de données :

  • le catalogue des 110 objets de Messier
  • ce catalogue des objets NGC/IC/Messier

Une « jointure » sur la colonne de données commune (M1, M2…) permet donc de récupérer les 110 images issues du catalogue de Messier dans l’onglet « Image ».

Les photographies du télescope Hubble de ces mêmes objets sont aussi visibles dans un onglet supplémentaire « Hubble Pics »


La base stellaire HYG (Hipparcos, Yale bright star catalog, Gliese catalog of nearby stars)

Avoir des grosses quantités de données sous forme de tableau aisément manipulable est particulièrement utile dans le cas de gros catalogues. Ainsi, cette base de données stellaire “HYG” de 120 000 lignes est une compilation de 3 gros catalogues majeurs (Hipparcos, Yale bright star catalog, Gliese catalog of nearby stars). Une grande quantité de données chiffrées est ainsi aisément manipulable : un tri/filtre/recherche… sur 200 000 lignes est quasi instantané.

Découvez aussi l'application "Stars Traveller" réalisée par Olivier Manoel à partir des données de la base de données stellaire HYG. Le but de cette application est de simuler un voyageur dans un vaisseau spatial qui naviguerait entre les étoiles. C'est une vue 3D, et les étoiles sont extraites du catalogue HYG (110 000 stars).
"Cette application provient d'un projet d'adolescent, passionné d'astronomie: voir les étoiles, mais pas forcément depuis notre belle planète, mais depuis n'importe où dans l'espace, et pouvoir se déplacer comme un vaisseau spatial. Difficilement réalisable à l'époque (1990) et n'ayant pas d'ordinateur puissant, je n'ai pas réussi à implémenter ce que je souhaitais. Maintenant plus aguerri dans le développement informatique, je travaille sur ce projet (https://github.com/omanoel/stars-traveller) de façon occasionnelle pour l'améliorer."



Le catalogue des objets du ciel profond

De même, ce catalogue des objets du ciel profond comprend près de 230 000 lignes d’informations sur des objets stellaires

On peut rapidement voir quelles sont les magnitudes (luminosités) les plus représentées dans ce catalogue


La liste des noms d’étoiles approuvés par l’UAI

Ce jeu de données est la liste de noms d’étoiles officiellement approuvés par l’Union Astronomique Internationale (IAU en anglais) en 2008, dans un souci d’homogénéisation entre les différentes dénominations existantes :

La partie Analyse permet d’afficher un graphique des constellations dans lesquelles sont situées les étoiles renommées :